Le HCSP rappelait que cette stratégie de vaccination ciblée mise en place avec le vaccin MenBvac en Seine-Maritime puis dans la Somme a montré son efficacité sur les foyers d’hyperendémie. Ce vaccin développé de façon non industrielle par l’Institut norvégien de santé publique (NIPH) n’a pas d’autorisation de mise sur le marché mais est autorisé au titre de l’article L.31-31 du code de la santé publique*. « Les doses de vaccins disponibles au niveau national sont suffisantes pour assurer les objectifs de la campagne vaccinale en Seine-Maritime et dans la Somme et son extension éventuelle à un nouveau foyer d’hyperendémicité », précise le HCSP. Le Haut Conseil notait qu’un autre vaccin vient d’obtenir son AMM européenne, Bexsero (Novartis vaccines and diagnostics) mais qu’il n’est pas encore disponible. Dès que le vaccin Bexsero sera disponible - il est en voie de l’être - et dans l’hypothèse qu’une campagne de vaccination aura été commencée, l’utilité de la poursuite de cette vaccination sera réévaluée. Le HCSP souligne qu’en l’absence de données d’interchangeabilité entre les deux vaccins, « l’utilisation exclusive du vaccin MenBvac doit être poursuivie pour les personnes en cours de vaccination et n’ayant reçu qu’une, deux ou trois doses. »
*En cas de menace sanitaire grave appelant des mesures d’urgence, notamment en cas de menace d’épidémie, le ministre chargé de la santé peut, par arrêté motivé, prescrire dans l’intérêt de la santé publique toute mesure proportionnée aux risques courus et appropriée aux circonstances de temps et de lieu afin de prévenir et de limiter les conséquences des menaces possibles sur la santé de la population.
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