2015 sera l’année des réformes « santé ». Ce n’est pas la ministre en charge du dossier qui le dit mais le chef de l’État lui-même, qui a profité de sa tribune du 14 juillet pour préciser son planning.
L’on aura ainsi compris que dans l’esprit du président, si 2014 marque le temps « des grandes réformes économiques » du quinquennat, l’année à venir portera celles « qui concernent la santé » [et les jeunes] – les textes « sociétés » patienteront, eux, jusqu’en 2016.
Pour les détails, ce n’est évidemment pas François Hollande qui s’y colle mais il a tout de même pris la peine d’évoquer un point précis : « On a commencé avec l’annonce du tiers payant, parce que la santé c’est essentiel pour nos concitoyens. »
Voilà donc le tiers payant (obligatoire et généralisé) oint au plus haut sommet de l’État. Manière de préparer le terrain à une réforme par laquelle le président sait les médecins libéraux peu séduits ? En vantant les bienfaits du dispositif aux « concitoyens » qui comprendront mal l’hostilité des hommes de l’Art à la réforme…
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