Médecine et politique ont toujours fait bon ménage. À chaque gouvernement son ministre médecin – actuellement, c’est Michèle Delaunay qui s’y colle, seule après la défection de Jérôme Cahuzac. Le Parlement continue de recruter larga manu au sein de la profession – jusque récemment, un ORL nommé Accoyer était au perchoir. Et si l’on veut parler d’Histoire avec un grand « H », on peut évidemment invoquer les mânes de Marat et de Clémenceau.
La politique, cela faisait bien longtemps que le Dr Patrick Pelloux, surnommé « l’urgentiste énervant » par ceux qui ne voteront pas pour lui, s’y frottait. Mais l’auto-proclamé tombeur en 2003 d’un autre médecin engagé (Jean-François Mattei) a désormais les mains dans le cambouis.
« Nouvelle Donne » : ainsi s’appelle le parti qu’il vient de lancer en compagnie hétéroclite. Avec l’économiste et PS Pierre Larrouturou, l’ex-« Guignols de l’info » Bruno Gaccio, et la bénédiction du philosophe Edgar Morin, Patrick Pelloux ira aux européennes en mai prochain. Son rooseveltien parti rassemblera sur ses listes « des citoyens qui s’engagent pour la première fois (...), des militants et des élus venus du Front de gauche, du PS, du Modem, des patrons, des précaires… ».
Le message de l’urgentiste lors du lancement officiel de Nouvelle Donne ? Constatant un état de « catastrophe », il a appelé à « un big-bang sanitaire et social ». On ne se refait pas.
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