Les modalités financières de la réforme de la dépendance seront discutées dans les prochains mois, lors de l’examen du projet de loi. Le gouvernement s’inspirera des travaux déjà réalisés, en y greffant sa patte. Plusieurs pistes ont déjà été évoquées. François Hollande a précisé les deux piliers de la réforme : « la solidarité nécessaire, parce que nous sommes dans un pays de cohésion sociale, et la responsabilité individuelle, personnelle, indispensable ».
Est-ce à dire que l’assurance privée serait dans les tuyaux ? Michèle Delaunay rectifie : « Nous ne comptons pas sur elle. Il n’est pas question de l’interdire ... ni de s’interdire de l’encadrer ». Les instituts de prévoyances et autres organismes complémentaires pourraient donc trouver leur place.
La ministre déléguée en charge des personnes âgées promet de s’attaquer au reste à charge qui pèse sur les familles (1 500 euros en moyenne pour un mois en EHPAD). L’encadrement des loyers des maisons de retraite, les diminutions du coût du foncier des établissements et la mutualisation des frais des établissements seraient à l’étude.
L’augmentation des aides publiques serait aussi envisagée. L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) pourrait être mieux redistribuée, sans pour autant être revalorisée.
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