L’association Act Up a décidé de quitter le comité associatif afin « de revenir à une indépendance totale face à un essai qui exige une vigilance et des prises de positions claires de la part des associations ». Act Up reproche au comité, ses « prises de position idéologiques » concernant la mise à disposition des PrEPs dans un avenir proche (et sans même attendre les résultats d’un essai visant à en démontrer l’efficacité). Pour l’association, l’essai IPergay doit être considéré comme un moyen de répondre à une question de recherche sans que soit envisagée « pour l’instant l’utilisation dans la vie réelle de cette stratégie ». Act Up qui promet de maintenir « sa vigilance » soulève plusieurs questions éthiques : « Sommes-nous prêts à entrer dans une ère de médicalisation préventive de la sexualité, alors que d’autres outils sont disponibles et avec une efficacité reconnue (préservatifs, dépistages réguliers) ? », souligne-t-elle par exemple. Et des questions économiques : « qui paiera ? Les antirétroviraux préventifs seront-ils remboursés ? Rendra-t-on disponible pour les personnes séronégatives au Nord des médicaments inaccessibles pour les personnes séropositives au Sud ? »
Rififi au comité associatif
Publié le 31/10/2012
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Source : Le Quotidien du Médecin: 9183
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