En décrétant la semaine dernière l’état d’urgence budgétaire dans son État, le gouverneur de Californie, Arnold Schwarzenegger, a mis en avant les possibles conséquences pour la santé de ses concitoyens de l’aggravation du déficit.
État le plus peuplé et le plus riche des États-Unis, la Californie a été frappée de plein fouet par la crise immobilière et économique et se débat depuis plusieurs années avec un déficit budgétaire chronique (19,9 milliards de dollars aujourd’hui –13,68 milliards d’euros). Le train de mesures présenté par le gouverneur républicain pour endiguer le phénomène révise les priorités de dépenses. Il se concentre en particulier sur l’éducation mais baisse les salaires des fonctionnaires de l’État (tout en augmentant leur contribution à leurs plans de retraite), taille dans le budget des prisons, notamment en réduisant l’enveloppe allouée à la couverture médicale des prisonniers.
Le gouverneur demande en outre à l’État fédéral de règles ses dettes (6,9 milliards de dollars, selon lui – 4,74 milliards d’euros) et avertit que si celui-ci ne paie pas, il devra, entre autres, réviser à la baisse ses programmes médicaux à destination des enfants démunis, des familles pauvres, et des malades mentaux.
Troubles du neurodéveloppement : les outils diagnostiques à intégrer en pratique
Santé mentale des jeunes : du mieux pour le repérage mais de nouveaux facteurs de risque
Autisme : la musique serait neuroprotectrice chez les prématurés
Apnée du sommeil de l’enfant : faut-il réélargir les indications de l’adénotonsillectomie ?