Alors que François Hollande participe au sommet du G8 à Camp David, le Conseil national du Sida, actuellement présidé par Patrick Yéni (en remplacement du Pr Willi Rozenbaum), estime que la mobilisation des États apparaît « particulièrement indispensable » pour parvenir à l’accès universel à la prévention, au traitement et aux soins en matière de lutte contre le VIH/sida. Pour parvenir à l’objectif de l’accès universel, les investissements consentis chaque année doivent augmenter de 40 % par rapport aux engagements actuels. Or, le soutien financier international a diminué en 2010, pour la première fois en dix ans.
Promotrice d’une taxe sur les transactions financières, la France doit défendre de nouveaux modèles de financements innovants, défend le CNS. Il recommande, en outre, d’engager l’action publique internationale « bien au-delà de ce seul dispositif » et souligne « l’enjeu de la baisse des prix des médicaments, notamment permise par la mise en œuvre de dérogations aux règles relatives à la propriété intellectuelle accordées aux États à revenu limité ».
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