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60 MILLIONS DE CONSOMMATEURS
Hors-série Mai - juin
COMMENT fonctionne notre dos ? Quelles sont les causes des douleurs ? Comment se manifestent-elles ? Quels médecins faut-il consulter ? Des examens radiologiques sont-ils toujours indispensables ? Quels traitements sont les plus adaptés ? Le hors-série de « 60 millions de consommateurs » a interrogé 12 spécialistes, membres de la Société française de rhumatologie, pour faire le point sur un fléau qui touche ou touchera un jour ou l’autre 80 % de la population. « Une personne sur deux consulte pour lombalgie, ce qui correspond à 6 millions de consultations par an », affirme la revue. À elle seule, la lombalgie, représente, en coûts directs, 2,7 millions d’euros par an, soit 1,6 % des dépenses de santé en France, et sans doute 5 à 6 fois plus en coûts indirects. Le numéro proposé par « 60 millions de consommateurs » se veut un guide relativement complet répondant aux multiples questions que se posent les patients. Un cahier spécial est consacré, schémas à l’appui, aux bons gestes et exercices qui soulagent en cas de douleur.
PLEINE VIE
Juin
Recos pour médecine douce
IL N’EST PAS question d’y avoir recours en cas de cancer ou de maladies graves mais, « pour les pathologies fonctionnelles qui affectent un organe en bon état, les médecines alternatives ont toute leur place, avec des domaines de prédilection », explique « Pleine vie ». Hypnose et acupuncture pour l’arrêt du tabac, phytothérapie ou homéopathie en cas d’hémorroïdes, ostéopathie ou acupuncture contre les acouphènes. L’acupuncture peut « procurer des améliorations, et même quelques guérisons spectaculaires chez des patients souvent désemparés devant ce trouble (acouphène) tenace, casse-tête chinois des médecins », souligne le Dr Gil Berger, médecin acupuncteur, l’un des cinq spécialistes consultés par « Pleine vie ». Les patients souffrant d’un côlon irritable pourront bénéficier de l’action antispasmodique de la mélisse (phytothérapie) mais aussi de séances d’hypnose : « Faire et imaginer faire activent les mêmes zones cérébrales. On peut donc, par l’imagination, masser le côlon, défaire les nœuds, le rendre très souple », assure le Dr Jean-Marc Benhaiem, médecin hypnothérapeute. Parmi les dix pathologies choisies par le mensuel, figurent aussi l’arthrose, les effets secondaires des traitements du cancer, les symptômes de la ménopause, le syndrome du canal carpien, les troubles de la prostate ou encore le zona.
COSMOPOLITAN
Juin
1, 2, 3 soleil
« IL SUFFIT de bien le prendre », prévient « Cosmopolitan » qui a anticipé l’arrivée précoce des beaux jours. Le soleil, c’est bon, mais pas trop. Pour faire le plein de vitamine D, mieux vaut profiter du petit-déjeuner, entre 7 et 9 heures du matin, « en maillot ou paréo » sur la terrasse et seulement 15 minutes. Même chose pour les autres bienfaits : stimuler les défenses naturelles ou s’assurer d’un moral au top. « Le soleil stimule les hormones de la bonne humeur – mélatonine et sérotonine –, rééquilibre les hormones du stress et recharge le système nerveux », affirme la revue. Même bronzer n’est pas interdit, mais « un joli bronzage prend un minimum de temps, 3 jours pour les peaux mates, 5 jours pour les peaux claires ». « Cosmopolitan » en profite pour dispenser un petit cours de rattrapage pour une bonne application de crème solaire : « 6 cuillerées à café pour le corps + 1 pour le visage, soit, si le compte est bon, un tube de 125 ml vidé au bout d’une semaine ».
MARIE-CLAIRE
Juin
Mères porteuses, le débat
POUR OU CONTRE la gestation pour autrui, « Marie-claire » ouvre le débat. La pratique, strictement interdite en France depuis 1994, est autorisée dans beaucoup d’autres pays : le Danemark, les Pays-Bas, la Russie, l’Ukraine, la Grèce, l’Iran, le Canada, Israël, l’Afrique du Sud, l’Argentine, le Brésil, la Corée du Sud… « La plupart, afin d’éviter le tourisme procréatif, n’autorisent la GPA que pour leurs propres résidents », souligne le magazine. Il prévient : « Les couples français qui tentent de trouver une mère porteuse à l’étranger doivent faire très attention aux pratiques juridiques des États où ils se rendent. Si leur bébé naît dans un pays où règne le "droit du sang", comme la Russie ou l’Inde, il ne pourra pas obtenir un passeport de cet État et la famille aura de grandes difficultés à rentrer en France. » Quatorze États ont légalisé la GPA aux États-Unis, pays où fleurissent de nombreuses agences spécialisées. Mary, 45 ans, mère porteuse des jumelles du couple français, Sylvie et Dominique Menesson qui se battent pour inscrire leurs enfants à l’état civil français, a eu recours à l’une d’elle. Elle témoigne : « J’étais exaltée par ce bonheur que j’avais rendu possible. Pour moi, il a toujours été clair que ces enfants n’étaient pas les miens », affirme cette Californienne, mère de 4 enfants, elle-même enfant adoptée, pour qui « aider un couple à fonder une famille » était « une ambition magnifique ». D’autres histoires se sont plutôt mal terminées, avec à la clef des conflits juridiques entre mère porteuse et parents.
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