« Le retard validé par l'Assemblée nationale dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2018 » de la généralisation du tiers payant intégral au 30 novembre « ne doit pas se transformer en renoncement », alerte la CFDT.
La dispense d'avance de frais est désormais possible pour la plupart des actes médicaux, rappelle le syndicat : « Hôpitaux, pharmacies, laboratoires d’analyses, dentistes… La plupart des professionnels le proposent et les patients le plébiscitent. »
Indispensable pour l'accès aux soins
Actuellement, la pratique du tiers payant gérée uniquement par l'assurance-maladie obligatoire – part AMO – fonctionne pour les populations CMU-C, les bénéficiaires de l'aide à la complémentaire santé (ACS), les patients en ALD et les femmes enceintes, prises en charge à 100 % par la Sécurité sociale. Même si Agnès Buzyn a assuré au « Quotidien » qu'il est « hors de question » de revenir sur ce pré carré, la CFDT n'apprécie pas ce distinguo « à certaines étapes de la vie ou pour certaines pathologies » plutôt que pour d'autres, jugé « incompréhensible » pour les patients.
Pour la CFDT, cette dernière étape de la généralisation du tiers payant à l'ensemble de la médecine de ville est donc « indispensable dans la construction d’un véritable accès au soin pour chacun ». La dispense d'avance de frais permet « universellement la prévention et la lutte contre le renoncement ou le report des soins », argumente encore le syndicat.
La CFDT restera « vigilante » pour la mise en œuvre de ce droit « dès 2018 ».
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