La cour d’assises des Bouches-du-Rhône a prononcé jeudi une peine de 12 ans de réclusion criminelle contre Christophe Morat, jugé depuis lundi pour avoir transmis le VIH, sciemment et pour récidive.
L’homme de 40 ans a été reconnu coupable d’avoir contaminé une femme et d’en avoir exposé cinq autres au VIH. L’avocate générale, Me Martine Assonion, avait requis 15 ans. Christophe Morat était jugé depuis lundi devant la cour d’assise des Bouches-du-Rhône, pour avoir transmis le VIH délibérément et en récidive à l’une de ses partenaires sexuelles. L’avocate générale a décrit M. Morat comme un homme « théâtral, comédien », « charmeur, séducteur », aux personnalités « tendre » et « abjecte », « qui parle de manière dure ». Elle a également affirmé que M. Morat « connaissait tous les modes de transmission » du VIH, alors que certaines partenaires ont raconté comment il prétendait qu’il n’y avait « pas de risques » puisqu’il n’éjaculait pas en elles.
L’accusé a été jugé pour « administration volontaire de substances nuisible » à plusieurs femmes ayant entraîné pour l’une d’entre elles, une contamination, « une mutilation ou infirmité permanente » avec préméditation et en état de récidive légale. En 2005, la cour d’appel de Colmar l’avait condamné à six ans d’emprisonnement pour des faits similaires.
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