Une étude publiée dans la version en ligne (5 octobre) de la revue « Environmental Health Perspectives » montre un lien entre l’obésité infantile et les taux sanguins chez la mère de DDE, dérivé du DDT (dichlorodiphényltrichloroéthane), pesticide organochloré appartenant à la catégorie des perturbateurs endocriniens. Les auteurs, Michelle A. Mendez et col., ont examiné les données collectées entre 2004 et 2006 chez 518 femmes espagnoles au cours du premier mois de grossesse. Dans cet échantillon représentatif, ils se sont intéressés aux mères dont le poids avant la grossesse était normal et au poids de naissance de leurs bébés. Lorsque les taux de DDE sont élevés chez la mère, le risque pour l’enfant de prendre rapidement du poids au cours des six premiers mois est plus élevé que lorsque ces taux sont plus faibles. Le risque pour l’enfant d’avoir un IMC élevé à 14 mois augmente également. Des études avaient déjà mis en évidence une association entre l’exposition prénatale au DDE et l’obésité tardive mais c’est la première fois qu’est suggérée « qu’une exposition fœtale déclenche une prise de poids rapide immédiatement dans la période postnatale », souligne Michelle A. Mendez. Les chercheurs ont aussi testé d’autres perturbateurs endocriniens, tels les PCB chez la mère, mais aucune association de ce type n’a été observée. L’alimentation (viandes, poissons, fruits et légumes) est la principale source d’exposition au DDE.
ENVIRONNEMENT
Un lien entre pesticide et obésité infantile
Publié le 08/10/2010
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Source : Le Quotidien du Médecin: 8832
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