Hypersensibilité, forte dépendance au combat, réactions froides, regard fixe, un contrôle maximum en toute situation, l’analyse du comportement de Vladimir Poutine suggère qu’il pourrait être atteint du syndrome d’Asperger, un trouble du spectre autistique, selon un rapport du Pentagone rédigé en 2008 par des experts et rendu public jeudi 5 février.
Le rapport révélé dans « USA Today » qui se fonde sur l’analyse des expressions et du mouvement du visage au moyen d’images vidéo souligne les difficultés du chef d’État russe dans ses relations sociales avec autrui . « Ce sérieux problème a été identifié par les neurologues comme le syndrome d’Asperger, une forme d’autisme qui affecte toutes les décisions », a souligné Brenda Connors, Office of Net Assessment, du think tank interne du Pentagone.
« Pendant les crises, pour se stabiliser et équilibrer ses perceptions (...) il doit s’imposer un contrôle maximum », a expliqué Mme Connors, qui a étudié le langage corporel de plusieurs dirigeants mondiaux dont celui de Saddam Hussein.
Une théorie et non une confirmation
Cité dans le rapport, un des experts, le Dr Stephen Porges, neurobiologiste, a tenu à prendre ses distances quant aux conclusions de Brenda Connors. Interrogé par « USA Today », il assure n’avoir pas lu le document final et ne pas cautionner le diagnostic même si certaines expressions et comportements du dirigeant russe peuvent s’observer chez les personnes atteintes de syndrome d’Asperger mais pas seulement. Le Dr Porges explique d’ailleurs que le meilleur moyen de négocier avec des personnalités comme celle de Poutine consiste à être en petit comité (face à face) et dans un endroit calme.
Le Dr Porges n’est pas le seul à minimiser la portée de ce rapport. « L’Office of Net Assessment n’a jamais transmis ce rapport au secrétaire de la Défense et il n’y a pas eu de demandes de responsables au département de ma défense pour l’examiner », a expliqué à l’AFP Valerie Henderson, la porte-parole du Pentagone. Le rapport tenu « secret » depuis sa rédaction en 2008 ressort au moment où les relations entre la Russie et États-Unis n’ont jamais été aussi tendues, notamment en raison de la crise ukrainienne qui a éclaté il y a un an.
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