L 'ACTIVITE hospitalière, en termes d'entrées en « court séjour », qui représentent le plus grand nombre de lits, est restée globalement stable au cours des trois premiers trimestres 2000, selon une étude du ministère de l'Emploi et de la Solidarité
En gynécologie (10 % des entrées), l'activité a connu une croissance de 3,8 %, « liée à la reprise de la natalité », alors qu'en chirurgie (un tiers des entrées) les établissements enregistrent une diminution de 1,4 % (contre une augmentation de 2,7 % sur la même période en 1999).
Les entrées en médecine (60 % de l'activité) sont au même niveau (+ 0,1 %), selon le document de la direction de la Recherche, des Etudes, de l'Evaluation et des Statistiques (DREES).
Enfin, en psychiatrie, « l'activité mesurée par le nombre de journées d'hospitalisation semble repartir, avec une progression de 1,1 %, alors qu'une tendance à la baisse était observée ces dernières années ».
Le court séjour englobe les soins de courte durée ou concernant des affections graves pendant leur phase aiguë dans les spécialités précédemment citées, selon l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris.
En outre, « la tendance à la baisse du nombre de journées en soins de suite et de réadaptation (moyen séjour), observée jusqu'en 1999 dans les hôpitaux publics, ralentit » légèrement au cours de la même période (- 0,3 %).
« Le nombre de journées réalisées en soins de longue durée (comportant un hébergement et destinés pour l'essentiel aux personnes âgées, NDLR) progresse de 0,6 % après la baisse enregistrée en 1999 » et une progression ininterrompue entre 1992 et 1998, toujours selon l'étude.
Enfin, « diverses formes d'alternatives à l'hospitalisation complète se développent » : elles constituent une part de plus en plus importante de l'activité des hôpitaux, qu'il s'agisse d'hospitalisation de jour ou de nuit, d'anesthésie ou de chirurgie ambulatoire ou encore de soins divers dispensés dans un cadre ambulatoire ».
Pourtant, après de fortes croissances (4,7 % en 1997, 3 % en 1998), ces activités d'hospitalisation partielle n'enregistrent qu'une hausse de 0,8 % lors des trois premiers trimestres 2000.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature