Face au son, Agnès Buzyn et Nicolas Hulot haussent le ton. Les ministres de la Santé et de la Transition écologique et solidaire ont signé ce jeudi un décret visant "à renforcer la protection du public et du voisinage des lieux diffusant de la musique et des sons amplifiés", a-t-on appris par un communiqué de presse.
"Ce décret entend contribuer à une meilleure prévention des troubles auditifs et de la surdité en renforçant la protection de la population et en particulier des jeunes et des enfants face aux risques liés au bruit et aux sons amplifiés", a déclaré Agnès Buzyn.
L'ancienne réglementation a été jugée "insuffisamment protectrice" par les deux ministres qui ont donc décidé de l'actualiser. Désormais, la réglementation sur les sons amplifiés s'étend aux festivals en plein air ainsi qu'aux cinémas et aux salles de meeting. Auparavant, celle-ci concernait seulement les salles de concerts, bars et discothèques.
Ce décret marque aussi la "reconnaissance de l’impact jusqu’ici sous-estimé des basses fréquences sur l’audition". Les seuils de protection de l’audition passent à 102 décibels sur 15 minutes au lieu de 105, ce qui correspond à une "réduction de moitié de la puissance sonore", précise le communiqué.
Enfin, la signature de ce décret par les deux ministres permettra "l’information du public sur les risques auditifs, la mise à disposition gratuite de protections auditives individuelles, l’aménagement d’espaces ou de périodes de repos auditif" ainsi que "la réduction supplémentaire des niveaux sonores autorisés pour les spectacles destinés principalement aux jeunes enfants".
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