Anesthésie : les spécialistes concernés dénoncent l'« archaïsme » de la FHF

Publié le 21/02/2001

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Le Syndicat national des médecins réanimateurs des hôpitaux publics (SNMRHP) et le Syndicat national des praticiens hospitaliers anesthésistes-réanimateurs (SNPHAR) dénoncent dans un communiqué « l'archaïsme » de la Fédération hospitalière de France (FHF) après qu'elle a voté, dans le cadre du Comité national d'organisation sanitaire et sociale (CNOSS), contre les projets de décrets réglementant la réanimation (voir « le Quotidien » d'hier).
Les deux organisations rappellent que « l'état de la réanimation est par trop hétérogène sur le territoire national, que la sécurité des patients, la qualité des soins qui leur sont apportés sont loin d'être présentes partout de manière optimale, et que les conditions de travail des médecins deviennent déplorables et de moins en moins attractives du fait d'une mauvaise répartition de la charge de travail ».
Les raisons du rejet des textes en projet par la FHF (il manque une définition des moyens nécessaires à leur application et le contexte démographique n'est pas favorable) sont rejetées par les syndicats qui estiment qu'au contraire la réorganisation de leur activité « est indispensable à l'évaluation des réels besoins médicaux dans (leurs) disciplines ». Le SNMRHP et le SNPHAR demandent à être reçus par le ministre délégué à la Santé, Bernard Kouchner, à qui ils veulent faire valoir « la nécessaire et indispensable publication rapide » des décrets sur la réanimation.

K. P.