Avant tout examen complémentaire

Publié le 20/04/2010
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Pour pratiquer un examen gynécologique, le médecin généraliste doit avoir des spéculums à usage unique, des gants et du gel pour la désinfection des mains. Cet examen doit comporter un examen mammaire, une palpation des aires ganglionnaire, de la thyroïde, de l’abdomen, un examen de la vulve, la pose d’un spéculum non lubrifié pour examen du col utérin, la pratique d’un frottis à la spatule d’Ayre. Le frottis en phase liquide permet de conserver le liquide pour une éventuelle recherche ultérieure de papillomavirus (HPV).

L’examen gynécologique permet d’évoquer des hypothèses diagnostiques rationnelles, ce qui constitue un préalable indispensable à la demande d’examens complémentaires. « Compte tenu du temps nécessaire à sa pratique, explique le Pr Lopès, le médecin généraliste doit pouvoir le différer [en dehors de l’urgence] pour qu’il soit toujours réalisé dans de bonnes conditions ».

Le Quotidien du Mdecin

Source : Congrès Hebdo