L E ministre délégué à la Santé, Bernard Kouchner, recevra mercredi une délégation de la coordination nationale des sages-femmes, en grève depuis une semaine pour une meilleure reconnaissance de leur diplôme.
« Nous devrions en ressortir avec des primes exceptionnelles pour le personnel hospitalier, et ça devrait aussi bouger pour les sages-femmes libérales », a commenté Michèle Robert, responsable de la coordination, qui a lancé un mouvement de grève nationale dans les maternités des hôpitaux et les cliniques.
Les naissances sont assurées depuis soit par les sages-femmes réquisitionnées, soit par les médecins obstétriciens.
Cette coordination non syndicale rappelle que les quelque 15 000 sages-femmes françaises « ont la capacité de poser des diagnostics cliniques, de prescrire et d'élaborer des thérapeutiques adaptées » et demande que ces responsabilités médicales soient reconnues au niveau de leur salaire.
Par ailleurs, le Syndicat national des gynécologues et obstétriciens de France (SYNGOF) organisera le 29 mars, en soutien avec les sages-femmes, « une journée d'action des gynécologues et obstétriciens, publics et privés, des anesthésistes en maternité et des pédiatres néonatologues ».
Le SYNGOF, qui annonce que « seules les urgences seront assurées », entend ainsi rappeler « aux ministres concernés l'urgence des mesures à prendre concernant l'organisation des maternités et les problèmes spécifiques de chacune des professions impliquées ».
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