Les attaques contre les installations médicales dans les pays en proie à des conflits sont de plus en plus fréquentes. Le secrétaire général de l'ONU Antonio Guterres l'a déploré la semaine dernière à l'ouverture d'une session du Conseil de sécurité.
Dans la plupart des cas, a-t-il souligné, les systèmes de santé de ces pays étaient déjà très fragiles et « dans la plupart des cas, personne n'a été tenu pour responsable ». Syrie, Soudan du Sud, Yémen, Afghanistan… : l'OMS a dénombré au moins 20 pays sièges l'an dernier d'attaques contre les hôpitaux, les médecins, les ambulances, les blessés.
Pour Antonio Guterres, qui en appelle au respect du droit international, « ces attaques sont le signe d'une tendance [qui tend à considérer] hôpitaux et cliniques comme des cibles plutôt que comme des sanctuaires à respecter ».
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