T OUS les ménages, ou presque (99 %), sont équipés d'un réfrigérateur ; 87,7 % s'en déclarent très satisfaits ; et 80 % se disent très attentifs au respect de la chaîne du froid, depuis l'achat jusqu'au domicile.
Pourtant, confirme une enquête publiée par la Confédération nationale des associations familiales catholiques (CNAFC), réalisée auprès de 32 000 foyers, le frigo reste responsable de nombre d'accidents alimentaires.
A cela, deux raisons principales : d'une part, les ménagères sont négligentes quant au nécessaire entretien de leur réfrigérateur. Seulement 8,4 % d'entre elles prétendent le nettoyer chaque semaine, alors que la moitié avoue ne procéder au nettoyage que moins d'une fois par mois.
D'autre part, les consommateurs méconnaissent le fonctionnement de leur appareil, ignorant quelles étagères sont les plus froides - un élément qui varie selon les modèles - et comment installer le frigo pour qu'il atteigne son rendement maximal.
Ainsi, un des défauts des cuisines encastrées, selon les auteurs de l'étude, est que le moteur a tendance à fonctionner deux fois plus vite en raison de la chaleur du placard dans lequel il se trouve confiné. L'encastrage devrait donc être équipé d'un système de ventilation.
La CNAFC propose, entre autres mesures de contrôle, la systématisation des pastilles de fraîcheur. Elles se colorent dès qu'il y a anomalie prolongée de température et lorsque la DLC (date limite de consommation) est dépassée. Grâce à elles, le consommateur pourrait devenir en toute connaissance de cause « un acteur du respect de la chaîne du froid ».
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