C'est le genre d'exercice où la Sécu s'invite toujours – et cela n'a pas failli puisque le vénérable système a été qualifié de « véritable patrimoine » –, la santé plus rarement.
Le Premier ministre a donc surpris, mardi dernier, en consacrant, de manière pointue, une partie de son discours de politique générale aux questions de santé. Et puisque le « wording » est à la mode, allons-y pour une petite sélection : « urgences », « rougeole », « consultations », « vaccins de l'enfant », « mortalité évitable », « service sanitaire », « parcours de soins », « interconnexion des professionnels », « déserts médicaux », « nouveaux modes de rémunération », « reste à charge », « télémédecine », « lunettes et soins dentaires…
Le lexique dans lequel a puisé Édouard Philippe pour s'adresser à la représentation nationale était prosaïque mais le propos percutant. Les trous de vaccination ? « Inadmissibles » dans « la patrie de Pasteur ». Contre le tabac ? « Ne rien faire est exclu. » Quant aux racines de l'attachement des Français à leur système de santé, elles sont à rechercher du côté de la « confiance » qu'ils accordent « à leur médecin et aux professionnels de santé ».
En attendant la suite, nous ne saurions trop conseiller à nos lecteurs de ne pas bouder leur plaisir et de savourer l'hommage.
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