UN DÉCRET et un arrêté publiés au « Journal officiel » encadrent la pratique de la chiropraxie. Les praticiens titulaires d’un titre de chiropraxie sont autorisés à « pratiquer des actes de manipulation et mobilisation manuelles, instrumentales ou assistées mécaniquement, directes et indirectes, avec ou sans vecteur de force, ayant pour seul but de prévenir ou de remédier à des troubles de l’appareil locomoteur du corps humain et de leurs conséquences, en particulier au niveau du rachis, à l’exclusion des pathologies organiques qui nécessitent une intervention thérapeutique, médicale, chirurgicale, médicamenteuse ou par agents physiques ». Les chiropracteurs ne sont cependant pas autorisés à pratiquer des manipulations gynéco-obstétricales et des touchers pelviens.
Selon le décret, l’usage du titre de chiropracteur est réservé aux « titulaires d’un diplôme sanctionnant une formation spécifique à la chiropraxie délivré par un établissement de formation agréé », aux titulaires d’une « autorisation d’exercice de la chiropraxie délivrée par l’autorité administrative compétente », ainsi qu’aux « médecins, sages-femmes, masseurs-kinésithérapeutes et infirmiers » ayant suivi une formation reconnue dans ce domaine au sein d’une UFR de médecine et reconnu par le Conseil national de l’Ordre des médecins.
Des dispositions sont prévues pour autoriser l’exercice de la chiropraxie aux ressortissants d’un état membre de l’Union européenne. Des mesures transitoires sont également prévues pour accorder l’autorisation d’user du titre professionnel de chiropracteur. Celui-ci sera délivré par le directeur général de l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France après avis d’une commission.
L’exercice de la chiropraxie a été reconnu en France par la loi Kouchner du 4 mars 2002. Selon l’Association française de chiropratique (AFC), environ 500 chiropraticiens exercent en France.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature