L E programme d'enquêtes statistiques des services publics est fixé chaque année par le Conseil national de la statistique et approuvé par le ministre de l'Economie.
Pour 2001, la longue liste (« Journal officiel » du 13 février) comprend un certain nombre d'enquêtes dans le domaine de la santé.
Parmi les « enquêtes d'intérêt général et obligatoires » : l'enquête exhaustive sur les effectifs dans les établissements hospitaliers, médico-éducatifs et socio-éducatifs publics et privés ; l'enquête sur les toxicomanes faisant appel au système de soins (sur l'ensemble des structures sanitaires et sociales susceptibles d'accueillir des toxicomanes) ; l'enquête sur les coûts et carrières du personnel hospitalier (par sondage, à partir de fichiers des personnels hospitaliers). D'autres enquêtes, non moins « d'intérêt général », mais pas obligatoires, seront réalisées cette année. Dans le cadre de l'enquête permanente sur les conditions de vie, une enquête sur les comportements vis-à-vis de la santé, en observant notamment les attitudes et pratiques de prévention, sera réalisée par des enquêteurs en mai auprès de 8 400 ménages. L'Observatoire français des drogues et toxicomanies mènera ses enquêtes annuelles sur les représentations, opinions et perceptions sur les psychotropes (enquête par téléphone auprès d'environ 2 000 personnes de 15 à 75 ans) et sur la santé et les comportements des jeunes (en avril ou mai, questionnaires autoadministrés proposés à 20 000 jeunes participant à la Journée d'appel de préparation à la défense).
Conduite sous l'égide de l'INED (Institut national d'études démographiques), la deuxième vague de l'enquête sur les intentions de fécondité aura lieu par voie postale d'avril à juin, auprès des 1 600 personnes interrogées en 1998 ayant accepté de participer au suivi, afin de voir comment s'expriment ces intentions de fécondité en termes de nombre final d'enfants (la troisième et dernière vague est prévue en 2003/2004).
Enfin, une enquête Handicaps-Incapacités-Dépendance sera menée au deuxième trimestre auprès d'environ 2 800 personnes en prison, pour mesurer la prévalence des incapacités physiques, psychiques ou culturelles en milieu carcéral et la comparer aux résultats obtenus dans la population générale.
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