L A ministre de l'Emploi et de la Solidarité, Elisabeth Guigou, a souligné à l'Assemblée nationale que l'augmentation des dépenses de santé, constatée régulièrement, montrait bien qu'il n'y avait « pas de rationnement de soins dans notre pays ».
En réponse à une question du député PS du Puy-de-Dôme, Jean-Paul Bacquet, elle a déclaré : « Nous voyons les dépenses de santé augmenter, hélas, plus fortement que prévu, ce qui montre au moins qu'il n'y a pas de rationnement, contrairement à ce que l'on entend dire ici ou là. »
Mais, « nous avons le devoir de faire en sorte que chaque franc dépensé le soit à bon escient », a ajouté la ministre qui doit recevoir, le 25 janvier, l'ensemble des professionnels libéraux pour un grand tour de table.
Car, il s'agit, dans tous les cas, de « financements publics », « que les dépenses soient initiées par la médecine de ville ou par l'hôpital », a rappelé la ministre, qui a souligné aussi « que les nouveaux traitements coûtent de plus en plus cher ».
« Il nous faut poursuivre cet effort de régulation dans le sens d'une meilleure qualité des soins donnés à nos concitoyens : c'est exactement le sens de la réunion du 25 janvier, centrée sur la médecine de ville », a insisté la ministre.
« C'est l'ensemble de ces professions qui font la médecine de ville », qui seront concernées par cette réunion, a encore précisé Elisabteh Guigou qui a ajouté : « Nous allons voir ensemble comment nous pouvons traiter les sujets de fond comme la démographie médicale, la coordination des soins, l'organisation des urgences, et comment nous pouvons ensemble réguler ce système. »
« J'indiquerai une méthode et un calendrier pour que nous puissions mettre en place un travail approfondi au cours des mois qui viennent », a conclu la ministre.
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