Ce que je souhaite aux généralistes en 2018, c’est de pouvoir exercer avec moins de pression, plus de temps médical, davantage de travail collectif, et dans un dialogue plus attentif et apaisé avec l’Assurance maladie.
Je sais que vos conditions d’exercice sont particulièrement difficiles, et elles ne s’allégeront pas par magie au 1er janvier. La pression est là et elle va rester forte au cours des prochaines années. Notre responsabilité est d’y répondre collectivement en vous permettant de mieux y faire face. D’abord par des revalorisations que la convention de 2016 a mises en place depuis mai dernier. Elles représenteront un investissement total de plus de 900 millions d’euros pour la médecine générale.
Ensuite, en continuant de nous engager à vos côtés pour vous permettre de construire des organisations de soins de proximité plus collectives et mieux coordonnées. C’est en réalité la clé pour répondre à la plus grande partie des tensions que vous subissez. C’est simple à écrire, c’est plus compliqué à construire. Et nous devons vous y aider sans imposer ni nous substituer.
Enfin, en facilitant vos conditions d’exercice, pour vous faire gagner du temps dans vos relations quotidiennes avec l’Assurance maladie. Nous nous y sommes déjà employés sur les ALD, mais aussi sur le tiers payant pour les patients à 100 %. Nous poursuivrons dans cette voie en rendant plus simples d’accès nos services, aussi bien administratifs que médicaux, et en améliorant notre dialogue et notre capacité à vous accompagner dans le respect du rôle de chacun.
Bonne année à chacune et chacun !
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