H ORMIS son chapitre qui fâche - celui de la révision des filières professionnelles, pour lequel l'ensemble des syndicats appelle à la grève le 6 février -, le protocole « Aubry » signé en mars par les personnels de l'hôpital public est appliqué sans faire trop de vagues.
Lors de la dernière réunion de la commission de suivi de ce texte, il a été établi que, actuellement en Conseil d'Etat, les décrets prévus pour la représentation des personnels dans les différentes instances de l'hôpital et pour la formation professionnelle seraient publiés dans les semaines qui viennent. Le constat a été fait que les « contrats d'amélioration des conditions de travail », qui peuvent être signés dans tous les hôpitaux, rencontrent « beaucoup de succès ». Les syndicats ont été invités à formuler des propositions sur les sujets des urgences et du « projet social », calqué sur le projet médical, que devront mettre en oeuvre les établissements de soins.
Le point a été fait, en outre, sur la manière dont ont été distribués dans les régions les 2 milliards de francs dévolus annuellement par Martine Aubry aux crédits de remplacement. En 2000, la répartition se serait faite sur la base du nombre d'agents par établissement pour 28 % de ces d2 milliards ; 26 % de la somme auraient financé le renforcement des promotions professionnelles, 23 % auraient été attribués selon le taux d'absentéisme, 14 % selon l'efficience des établissements, c'est-à-dire à partir des points ISA (indices synthétiques d'activité).
Ces chiffres devraient être affinés pour la prochaine réunion de la commission de suivi, le 2 mars. L'épineuse question des filières n'a pas été abordée. Elle constituera à elle seule l'ordre du jour d'une journée de travail programmée au ministère le 6 février.
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