Hôpital Pompidou : les urgences commenceraient à fonctionner le 28 février

Publié le 14/02/2001

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Les urgences de l'hôpital européen Georges-Pompidou (HEGP) pourraient ouvrir leurs portes à partir du 28 février. La mise en route, dans le 15e arrondissement parisien, de ce SAU (service d'accueil et de traitement des urgences) avait été repoussée après la détection, à la fin de l'année 2000, d'une épidémie de légionellose dans l'établissement. La cause de l'épidémie a été identifiée : les « bras morts » du réseau d'eau ; et les mesures correctives ont été prises (chlorations, chocs thermiques, installation de pompes et de vannes de sectionnement dans le réseau). La situation semble donc revenue à la normale.
La direction des Affaires sanitaires et sociales de Paris a donné son feu vert au fonctionnement des urgences. Si les résultats d'une dernière campagne de prélèvement microbiologique se révèlent bons, le service devrait accueillir les malades de façon progressive. Dans un premier temps, seules les urgences dites « de proximité », c'est-à-dire les patients se présentant seuls, seront prises en charge à Pompidou. Ensuite seulement, en même temps que l'hôpital accroîtra sa capacité générale d'accueil, passant de 250 à 500 lits, les urgences lourdes amenées par les pompiers et les SAMU seront accueillies.
L'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP), propriétaire de Georges-Pompidou, a annoncé qu'elle allait poursuivre en justice les maîtres d'œuvre et les constructeurs du réseau d'eau chaude de l'HEGP, car elle considère que les « dysfonctionnements » qu'a fait apparaître l'épidémie de légionellose relèvent « probablement d'un défaut de conception ».

Le Quotidien du Mdecin