Impliquer les parents dans le processus de suivi

Par
Publié le 18/12/2017
Article réservé aux abonnés

Au cours des 20 dernières années, a survie sans séquelles motrices ou sensorielles sévères a augmenté chez les enfants nés prématurément et les séquelles cérébrales à l’âge de 2 ans ont été réduites de moitié, souligne une étude publiée dans « The British Medical Journal ». La survie générale et surtout sans déficience s’est, en revanche, peu améliorée chez les enfants nés avant 5 mois de grossesse (25 SA), un résultat à mettre sur le compte des recommandations françaises qui préconisent de ne pas intervenir médicalement pour les enfants nés avant 24 semaines. L’étude révèle, par ailleurs, que le développement chez les enfants qui n’avaient pas de graves séquelles était celui attendu pour leur âge chez seulement 50 % de ceux nés à 24-26 semaines, 59 % de ceux nés à 27-31 semaines et 64 % de ceux nés à 32-34 semaines. Du fait de l’organisation actuelle des soins, ces enfants sont intégrés au circuit classique et ne bénéficient pas d’une surveillance spécifique. « Il faut lancer une réflexion sur l’évolution nécessaire du suivi de ces enfants qui passe nécessairement par une plus grande implication des parents dans le processus », souligne Pierre-Yves Ancel, responsable de l’équipe de l’INSERM qui a mené l’étude.


Source : Le Quotidien du médecin: 9628