La ténacité des militants antivivisection commence à inquiéter le gouvernement britannique. Le ministre des Sciences a officiellement appelé la Royal Bank of Scotland à ne pas retirer son soutien financier à la société Huntington Life Sciences (HLS), dont l'activité est menacée par une campagne très virulente de ces militants anti-expérimentation animale.
« Si HLS devait fermer, cela deviendrait plus difficile de mener des recherches médicales dans ce pays », a affirmé le ministre David Sainsbury à la BBC. Les actions d'HLS ont perdu un tiers de leur valeur en une journée. La société a publié un communiqué pour préciser qu'elle poursuivait ses pourparlers avec ses banquiers. Les militants de l'organisation radicale Stop Huntingdon Animal Cruelty (SHAC) multiplient les appels au boycottage et les manifestations devant le domicile des banquiers pour les dissuader d'accorder des prolongations financières.
Le directeur général de HLS, Brian Cass, a accusé le gouvernement britannique « d'avoir fait très peu » pour aider sa société. « Le gouvernement devrait considérer la mise hors-la-loi d'organisations comme SHAC, constituées uniquement pour couler ou essayer de couler des sociétés parfaitement légitimes comme la nôtre », a poursuivi ce dernier. Tony Blair a apporté son soutien par la voix de son porte-parole, qui a souligné que les expériences menées pour le compte de groupes pharmaceutiques constituent « une activité légitime dont dépendent plusieurs milliers d'emplois ».
La recherche britannique menacée par les antivivisectionnistes
Publié le 22/01/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6840
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