Douze ans après la mise sur le marché du sildénafil (Viagra) premier inhibiteur de la phosphodiestérase 5 (PDE5) recommandé en première intention pour le traitement de la dysfonction érectile, suivi du vardénafil (Lévitra) et du tadanafil (Cialis), la famille s’agrandit avec l’arrivée de l’avanafil commercialisé sous nom de Spedra par le laboratoire Menarini.
Nouvelle entité chimique, caractérisée par une forte puissance sur l’enzyme cible la PDE5 et une très forte affinité pour celle-ci, l’avanafil associe une efficacité sur la fonction érectile (80 % d’érections satisfaisantes) et un profil de tolérance favorable (moins d’effets indésirables) comme l’on démontré les principales études cliniques de phase III du programme de développement clinique REVIVE (Research Evaluation on Investigational médication for Erectile dysfunction).
La tolérance de Spedra est conforme à celle des inhibiteurs des PED5, les effets indésirables les plus fréquents sont les céphalées, les bouffées vaso-motrices et la congestion nasale. Les contre-indications, préautions d’emploi restent les mêmes .En tant que nouveau médicament, Spedra fait l’objet d’une surveillance particulière qui permettra l’identification rapide de nouvelles informations relatives à sa sécurité.
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