Le Dr Jacques Richir en lice pour l'opposition

Publié le 15/02/2001
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Muncipales 2001

A 49 ans, le Dr Jacques Richir, deuxième sur la liste de Christian Decocq qui mène campagne pour la droite, n'est plus un novice en politique. Conseiller municipal et régional, ce généraliste lillois, installé dans le quartier Montebello, a siégé deux ans et demi à l'Assemblée nationale, entre 1995 et 1997 (en tant que suppléant de Colette Codaccioni, nommée ministre de la Solidarité entre les générations, dans le premier gouvernement Juppé), « à l'époque, précise-t-il , où a été votée la loi sur les zones franches qui ont nettement redynamisé certains quartiers de Lille ».
Responsable de l'UDF à Lille, ce praticien s'est impliqué depuis de nombreuses années dans le maintien à domicile des personnes âgées (il préside la « maison de l'aide à domicile » qui prend en charge 2 600 personnes âgées) et on ne s'étonnera pas que le programme défendu par la liste d'Union de la droite consacre un important volet à ce dossier.
« Les besoins en hébergement vont exploser en 2005 avec l'arrivée en maison de retraite des générations nées après la guerre, explique-t-il. Il faut prévoir des équipements suffisants pour faire face à cet afflux et mettre en place un comité d'aide gérontologique, afin d'assister les familles dans leur démarche. »
Autre priorité de ce médecin : développer le réseau de soins ville-hôpital en matière gériatrique pour favoriser le retour à domicile chaque fois qu'il est possible. « Au niveau municipal, il est nécessaire de développer les liens entre les familles, les soignants, l'hôpital et les associations, en créant un secrétariat médico-social qui centralise les informations. En matière gériatrique, je souhaite, poursuit-il, que les libéraux de santé aient toute leur place dans le réseau de soins. »
Dans son cabinet du quartier Montebello, ce médecin de famille est souvent questionné par ses patients sur ses engagements politiques. « Ils savent que j'ai peu de goût pour les bagarres politiciennes. Cela me permet de garder de bonnes relations avec mes patients quelles que soient leurs opinions », confie-t-il, avant d'ajouter avec le sourire qu'il compte plusieurs élus socialistes dans sa clientèle.

F. Q.

Source : lequotidiendumedecin.fr: 6858