L’hôpital gagne des parts de marché sur la ville, y compris pour les pathologies courantes. Ce transfert d’activité est l’une des conclusions d’une étude menée par IMS health consacrées aux prescriptions hospitalières délivrées en ville. Ces ordonnances sont rédigées dans le cadre des consultations externes et des prescriptions de sortie. Ce volume représente 10 % des actes de délivrance en ville, en croissance +3,4 % en 2014. En valeur, elles grimpent à 28 % du montant des médicaments dépensés en ville pour un montant de 6,4 milliards d’euros. Dans le même temps, les prescriptions des médecins libéraux se réduisent de 3,4 % en volume et de 0,4 % en valeur. Pour autant, les médecins hospitaliers ne donnent pas l’exemple en matière de prescription de génériques. Ils accusent un réel retard dans ce domaine, comparés à leurs confrères libéraux. Le taux de prescription dans le répertoire en actes est inférieur de cinq points à celui observé en ville. IMS cite l’exemple des antidépresseurs avec un taux de 69 % pour les hospitaliers contre 81 % pour les libéraux ou les immunosuppresseurs avec 44 % contre 73 % en ville. Si les prescriptions hospitalières s’alignaient sur les ordonnances des médecins libéraux, un gisement de 294 millions d’euros annuels d’économies serait ainsi dégagé. Elles seraient générées avec cinq classes thérapeutiques sans interférer avec la qualité de la prise en charge.
Les hospitaliers en retard sur les génériques
Publié le 03/12/2015
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Crédit photo : VOISIN/PHANIE
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Source : lequotidiendumedecin.fr
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