Les médecins inspecteurs du travail et de la main d'uvre, qui sont chargés du contrôle et de l'animation de la médecine du travail au niveau national, ont décidé de reconduire leur mouvement de protestation, engagé en juin 2000, pour obtenir un « statut décent non précaire et des moyens humains et matériels augmentés ». Ce mouvement, précise le Dr Pierre Abécassis, secrétaire du syndicat national des médecins inspecteurs du travail, se traduit par des actions telles que « la retenue de certaines statistiques, des avis techniques d'agréments (des services de médecine du travail) ou la non participation aux comités régionaux de reconnaissance des maladies professionnelles ». Faute de réponse concrète apportée à leurs revendications, les quarante médecins inspecteurs du territoire, dont la grande majorité sont aujourd'hui des contractuels de la fonction publique en contrat à durée déterminée (CDD) de trois ans renouvelables, envisagent « d'amplifier » leur mouvement par d'autres actions dans les mois prochains. « Il est grand temps de rompre avec des dizaines d'années de bricolage pour se doter d'une inspection médicale forte » résume le
Dr Abécassis.
Les médecins inspecteurs du travail font de la résistance
Publié le 11/02/2001
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Le Quotidien du Mdecin
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Source : lequotidiendumedecin.fr: 6854
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