La promesse faite au « Quotidien » par Emmanuel Macron d’une « révolution » de la prévention, au motif qu’« il vaut mieux investir un euro aujourd’hui dans le préventif, que cinq euros demain dans le curatif », est bien accueillie par les acteurs de la lutte contre les inégalités de santé, qui s’interrogent toutefois sur ses modalités d’application : cette révolution passera-t-elle par les moyens existants, ou en fera-t-elle table rase, pour en créer de nouveaux ?
La mesure phare d’une prise en charge d’ici à 2022 pour les lunettes et les prothèses dentaires et audio sans augmenter le prix des mutuelles est également bien perçue, de même que l’engagement de ne pas dérembourser les médicaments « utiles ».
Concernant les personnes à la rue, Emmanuel Macron s’est engagé à créer 50 000 places de centres d’hébergement durable dans les deux ans et à développer des pensions de famille, en lien avec les associations.
Au sujet des réfugiés, l’ancien ministre de l’Économie a déclaré que la France se devait de les accueillir quand ils fuyaient un risque politique et recherchaient la liberté, jugeant le mécanisme européen « très défaillant » et dénonçant les « débats xénophobes qui ont envenimé la vie politique ».
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