L'ORDRE national des médecins doit demeurer « le garant de la déontologie qui, tout en évoluant au rythme du progrès social et scientifique, reste avant tout le bouclier protecteur de l'intérêt des malades et de la qualité de la médecine », a rappelé son président, le Pr Bernard Glorion, en présentant ses vœux pour 2001.
Le Pr Glorion, qui quittera ses fonctions dans quelques mois, estime que quatre dossiers doivent figurer dans les priorités de l'Ordre. Tout d'abord, l'institution ordinale a pour mission de veiller à la compétence des médecins, en proposant aux praticiens une méthode d'évaluation régulière « qui ne doit pas être ressentie comme un contrôle ». A propos du développement des moyens de communication, le Pr Glorion considère comme un « progrès incontournable » l'usage progressif d'une carte professionnelle unique (remplaçant la carte ordinale et la carte à puce CPS utilisée par le système SESAM-Vitale). « Cette carte sera distribuée par l'Ordre et sous sa responsabilité avec toutes les garanties d'authentification et de sécurisation », a souligné le Pr Glorion, afin de dissiper tout malentendu, après avoir reçu un flot de critiques sur ce projet.
Les deux derniers dossiers prioritaires sont la maîtrise de la démographie médicale et la « nouvelle organisation des soins » (réseaux, urgences...). Celle-ci doit faire, selon lui, l'objet d'une « réflexion plus approfondie » lors du « Grenelle de la santé », le 25 janvier. « Nous attendons surtout beaucoup de l'adoption de la loi de modernisation du système de soins qui comporte plusieurs articles concernant la réforme de notre institution », a déclaré le Pr Glorion qui espère « un Ordre rajeuni » au troisième millénaire.
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