«S CIENCES et Avenir » boucle dans son numéro aujourd'hui, avec la région parisienne, son tour de France des urgences.
Décortiqués par le magazine, les services d'urgence franciliens paraissent hors normes réglementaires pour « seulement » la moitié d'entre eux (dont 4 sont localisés à Paris intra-muros) et se singularisent par une explosion de leur activité.
Si leurs effectifs médicaux sont parmi les plus étoffés dans l'Hexagone, ils sont aussi constitués plus qu'ailleurs de médecins aux statuts précaires (un nombre grandissant de services ne fonctionnent pratiquement plus qu'avec des vacataires). Dernière spécificité : le déséquilibre entre le centre de la région, bien équipé, et la périphérie, où la Seine-et-Marne fait figure de département le plus sinistré d'Ile-de-France.
Après avoir passé au crible 643 services d'urgence dans la France entière et analysé dans ses pages l'offre d'urgence région par région depuis septembre dernier, « Sciences et Avenir » dresse un palmarès national.
Sur la base des critères du pourcentage de services hors normes, du ratio « nombre de médecins et d'infirmiers manquants/passages », du maillage du territoire, du nombre de passages par scanner et du pourcentage de services non séniorisés, elle consacre l'Ile-de-France, Rhône-Alpes et le Nord - Pas-de-Calais.
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