«L 'EUROPE s'est engagée dans la voie qui doit la conduire à devenir l'économie de la connaissance la plus prospère et la plus concurrentielle du monde », a expliqué le commissaire européen à la Recherche, Philippe Busquin, en présentant les propositions relatives au nouveau programme-cadre de recherche et d'innovation. La Commission européenne prévoit d'y affecter un budget de 17,5 milliards d'euros.
« Dans ce nouveau programme, je propose d'aider les entreprises à développer les technologies clés de demain, et d'inciter nos universités et centres de recherche à travailler mieux ensemble en vue de renforcer les bases de la science en Europe », a ajouté le commissaire européen.
Le programme-cadre a pour objectif d'aider les chercheurs à collaborer dans des réseaux, d'augmenter leur mobilité au sein de l'Europe et de concentrer les aides financières sur un nombre restreint de domaines prioritaires pour l'Europe. Sept thèmes ont été ainsi sélectionnés : la génomique et la biotechnologie pour la santé ; les technologies de l'information ; les nanotechnologies, matériaux intelligents et nouveaux procédés de production ; l'aéronautique et l'espace ; la sécurité alimentaire et les risques pour la santé ; le développement durable et le changement planétaire ; les citoyens et la gouvernance dans la société européenne de la connaissance.
Une partie du budget est spécifiquement proposée pour la recherche devant contribuer, par l'anticipation des besoins scientifiques et technologiques de l'Union, à améliorer les politiques publiques au niveau européen. Ces travaux porteront, par exemple, sur la politique de la pêche et sur des aspects particuliers de la politique des transports, de l'énergie et de l'environnement.
A côté de ces priorités, des mesures spéciales sont proposées en faveur des PME. Alors que le programme-cadre actuel fixe à 10 % l'objectif de participation, le prochain le porte à 15 %.
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