L 'HOPITAL européen Georges-Pompidou (HEGP) est prêt à ouvrir son service d'urgences. « La direction départementale des Affaires sanitaires et sociales (DDASS) est saisie depuis lundi. C'est à elle de prendre la décision. Nous, nous sommes prêts », précise Louis Omnes, le directeur de l'établissement.
Autorisée le 28 décembre par l'agence régionale de l'hospitalisation d'Ile-de-France (ARH-IF), repoussée sine die pour cause d'épidémie de légionellose, l'ouverture du service d'accueil et de traitement des urgences (SAU) de Pompidou est de nouveau envisageable dans la mesure où l'infection semble enrayée. Les derniers résultats d'analyses sur la légionellose « sont bons », annonce Louis Omnes, « il n'y a pas eu de nouveau cas depuis que les mesures préventives ont été mises en place ».
Pour l'instant, ces « mesures préventives » sont maintenues - le réseau d'eau étant à l'origine de l'épidémie, la « veille sanitaire » se décline en chlorations de l'eau, suspension des douches, limitation de l'activité de l'établissement... Des résultats complémentaires devraient être connus la semaine prochaine.
Le lancement du SAU de Pompidou devra coïncider avec une augmentation du nombre de malades accueillis dans l'hôpital, ceci « pour pouvoir offrir suffisamment de lits d'aval au service d'urgences », indique Louis Omnes. Ainsi, alors que le nombre de personnes hospitalisées à l'HEGP est aujourd'hui limité à 300, il faudra qu'il passe à 550 pour permettre un fonctionnement correct des urgences (à terme, ce sont 800 malades que l'hôpital doit prendre en charge).
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