L' UNION régionale des médecins libéraux (URML) d'Ile-de-France, qui avait refusé d'adhérer au réseau informatique Liberalis lancé par plusieurs URML offrant aux médecins toute une série de services (dont la télétransmission des feuilles de soins électroniques), a finalement choisi de soutenir une version allégée de Liberalis, « quelque chose entre Wanadoo Santé (1)et Liberalis », indique son président, le Dr Bernard Huynh.
L'URML va débloquer un budget de « 2 millions de francs pour la première année et de 800 000 francs les années suivantes », selon le Dr Huynh. En ne choisissant pas la version classique de Liberalis, cofinancée déjà par treize autres unions, l'URML économise « 10 millions de francs », précise son président. L'union francilienne, qui négocie encore les termes du contrat avec l'association Liberalis et son partenaire France Telecom, souhaite mettre en place ce système d'informations avant l'été. Elle compte l'utiliser pour « lancer une grande étude sur la prise en charge des adolescents dans les cabinets » (prévention des MST, des suicides, etc.).
L'URML d'Ile-de-France participera relativement moins à Liberalis sur le plan financier que les treize unions fondatrices. En effet, le mode d'adhésion à Liberalis deviendra bientôt « à géométrie variable » afin d'augmenter son nombre d'abonnés (un millier à ce jour).
Par ailleurs, les quelque 400 médecins libéraux martiniquais auront la possibilité de recevoir gratuitement le kit d'installation du système Liberalis (vendu normalement 1 490 F TTC), l'abonnement (119 F par mois) restant à leurs frais. L'union régionale des médecins libéraux de la Martinique a, en effet, obtenu une subvention du Fonds d'aide à la qualité des soins de ville (FAQS, qui dépend de l'assurance-maladie) et s'est engagée, en contrepartie, à « recommander la télétransmission » des feuilles de soins auprès des médecins de l'île.
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