L E président de l'université Claude-Bernard-Lyon-I et les quatre doyens des facultés de médecine de Lyon, réunis en comité de coordination des études médicales, protestent contre la « très faible augmentation du nombre d'étudiants en médecine » attribuée pour la rentrée 2000-2001 au CHU de Lyon.
Le CHU de Lyon se trouve parmi les trois CHU Français les moins bien dotés, dénonce en substance le comité dans une motion diffusée aux responsables des ministères ainsi qu'aux élus de l'agglomération lyonnaise.
Avec neuf postes supplémentaires, soit 3,63 % d'augmentation (pour une augmentation moyenne nationale de 6,49 %), le CHU de Lyon arrive juste derrière les CHU de Pointe-à-Pitre et de Saint-Etienne qui enregistrent une augmentation quasi nulle du nombre de leurs étudiants admis en PCEM2.
Cette décision des pouvoirs publics est d'autant plus mal vécue, que le CHU de Lyon accueille chaque année des élèves de l'école du Service de santé des armées (ESSA) en première année de médecine. Ces derniers représentent « 20 % en moyenne du Numerus clausus de l'université Lyon-I », explique le comité.
Les autorités universitaires réclament donc que l'augmentation du Numerus clausus« compense, en nombre, les places occupées par les élèves de l'ESSA ».
Avec un numerus clausus de 257 places, le CHU de Lyon figure toutefois dans le trio de tête des CHU bénéficiant du plus grand nombre de places offertes, derrière Paris (900) et Lille (294).
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