Manif à Paris : la Chine de nouveau mise en cause sur des prélèvements forcés d'organes

Publié le 01/10/2017
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Crédit photo : Phanie

"Arrêtez de prélever des organes sur des adeptes du Falun Gong"... Sous le slogan, des centaines de membres et sympathisants du mouvement spirituel chinois Falun Gong, interdit par Pékin en 1999, ont dénoncé samedi à Paris les "persécutions" dont ils se disent victimes en Chine, en particulier le prélèvement forcé d'organes.

"Les prélèvements d'organes ont lieu depuis les années 80 de manière forcée dans de nombreux pays mais à aucun endroit, excepté la Chine, ils ne sont organisés directement par l'Etat", a expliqué Alexis Génin, conseiller scientifique en France de l'ONG américaine DAFOH (Doctors Against Forced Organ Harvesting, Médecins contre les prélèvements d'organes non consentis). "Depuis 15 ans, ce que nous avons découvert, c'est un système national qui approvisionne massivement le tourisme médical", a-t-il ajouté lors d'une prise de parole avant la manifestation.

Déjà, en décembre 2013, une résolution du Parlement européen manifestait sa "profonde inquiétude vis-à-vis des rapports crédibles et incessants de prélèvements non consentis, systématiques et cautionnés par l'État d'organes sur des prisonniers d'opinion dans la République populaire de Chine, y compris sur un grand nombre d'adeptes du Falun Gong détenus pour leurs croyances religieuses".


Source : lequotidiendumedecin.fr