Il est de bon ton d’opposer les médecins et les autorités sanitaires, dont l’ANSM. Nous serions voués à ne pas nous entendre. L’ANSM, trop bureaucratique, serait sourde aux préoccupations concrètes des praticiens et éloignée des réalités de terrain. Au-delà des lieux communs portés par la facilité, il nous faut reconnaître que mieux communiquer entre nous est un enjeu essentiel pour remplir nos missions auprès des patients que vous soignez et pour lesquels nous devons assurer l’accès à des traitements sûrs et efficaces.
Le service au patient nous réunit, nous oblige et nous honore. Il s’inscrit dans un environnement qui change, porté par les réseaux sociaux et une judiciarisation pleinement installée dans notre vie quotidienne.
Il nous faut prendre en compte cette nouvelle donne, en nous appuyant plus que jamais sur le colloque singulier entre le médecin et son patient, source de confiance. C’est pourquoi, il est essentiel que nous poursuivions avec vous le travail engagé en 2017 : proximité et échanges avec le Collège de la médecine générale, nouer de nouvelles relations avec le Conseil national de l’Ordre des médecins, entre autres. Rien n’est parfait, tout n’est pas joué, loin de là, mais un processus positif est engagé.
Aussi mon souhait pour 2018 est que nous puissions continuer à développer un lien de confiance mutuelle qui demande investissement et constance.
Je souhaite à chacune et chacun d’entre vous mes meilleurs vœux confraternels pour 2018.
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