> Vos malades ont lu
ELLE
17 mai
L'EXERCICE PHYSIQUE, c'est bon pour la santé. Chacun en est aujourd'hui persuadé. Per Henrik Ling, médecin, poète et maître d'escrime, l'était depuis le XIXe siècle. S'inspirant de la Grèce et de son credo, « un esprit sain dans un corps sain », il met au point la gymnastique suédoise. Son principe : le mouvement est source de joie psychique autant que physique. Le principe « est aujourd'hui scientifiquement vérifiée, explique le magazine « Elle » à ses lectrices , puisqu'on sait que l'exercice libère des endorphines, facteurs de bien-être ». Mère incontestée de toutes les gymnastiques occidentales, sa méthode a été revue et corrigée en 1978 par un kiné suédois, John Holmäster, mais son principe demeure et ses adeptes sont de plus en plus nombreux, y compris en France : neuf salles ont été ouvertes à Paris et des antennes sont prévues en province. Les mouvements simples, accessibles à tous et à tout âge, sont étudiés pour ne jamais devenir nocifs, même lorsqu'ils ne sont pas totalement maîtrisés. Surtout, ils s'enchaînent au rythme des pulsations cardiaques, calculées en battements par minute (BPM) commandée par une bande sonore. Chaque série de mouvements correspond à une musique différente : le rythme ralentit ou s'accélère, entraînant naturellement le corps à adopter la bonne mesure, sans épuisement. Coordination des quatre membres, tenue du dos et de la nuque, on y apprend à discipliner son souffle et à muscler son cœur.
THÉ MAGAZINE
N° 12
La camomille, une infusion aux mille vertus
PLANTES aromatiques à l'odeur fraîche et suave, teintées de nuances fruitées, les camomilles se boivent en infusion et sont reconnues pour leurs vertus sédatives. Les amateurs savent la déguster le soir : entre quatre à huit fleurs par tasse, entre deux et quatre fois par jour. « Thé Magazine », revue trimestrielle entièrement consacrée à la culture du thé, présente dans son dernier numéro d'autres facettes de cette plante, dont le terme générique cache une diversité d'espèces aux propriétés chaque fois particulières. La camomille romaine (Anthemis nobilis) et la petite camomille (Matricaria chamomilla), les deux plus connues, sont sédatives, mais aussi anti-inflammatoires. L'infusion appliquée sur des compresses adoucit les yeux et les paupières. La grande camomille (Chryanthemum parthenium) est traditionnellement utilisée dans la prévention des crises migraineuses, et on lui reconnaît une action antispasmodique sur les vaisseaux sanguins. Les anciens Egyptiens l'associent au soleil du fait du pouvoir qui lui est conféré de faire baisser la fièvre. Les Grecs préfèrent la recommander dans le traitement des règles douloureuses - d'où son nom latin de Matricaria chamomilla. Elle soulage d'ailleurs toutes sortes de douleurs, des courbatures aux maux de dents. Retour à l'infusion et aux fameuses tisanes qui favorisent le sommeil. Elles sont capables de stimuler les sécrétions gastriques et se révèlent être un bon tonique de l'appétit. Après le repas, elles facilitent la digestion et aide à lutter contre l'aérophagie et les flatulences.
SCIENCE ET AVENIR
Mai
Charcuterie et cancer
LA VERITÉ sur la charcuterie. Sous forme de questions/réponses, « Science et Avenir » tente de faire la part entre le vrai et le faux à propos de cet aliment : pâtés, saucissons et rillettes qui n'ont plus la cote, mais qui pourtant ne sont pas dénués de tout intérêt nutritionnel. Une consommation excessive peut-elle conduire au cancer ? Oui, répond le magazine, s'appuyant sur les résultats de l'étude européenne Epic. En effet, celle-ci vient d'établir qu'une personne consommant chaque jour 60 g de charcuterie voit son risque de cancer colo-rectal augmenter de 50 %. Cet effet est essentiellement dû à la présence, encore en trop grande quantité, de nitrosamines. N'apportent-elles que des mauvaises graisses ? Cette fois, la réponse est négative. Si l'apport en graisses saturées, les moins recommandées, est important, il n'est pas majoritaire. La charcuterie contient entre 40 et 50 % d'acides gras mono-insaturés et 12 % de polyinsaturés. Ceux qui ont un taux de cholestérol élevé éviteront le pâté de foie, qui en apporte près de 300 mg pour 100 g. En revanche, le jambon est complètement dédouané : il ne contient que 3 à 8 % de graisses. La charcuterie favorise-t-elle le diabète ? Consommer des saucisses ou du bacon augmenterait par deux le risque de développer un diabète de type 2, répond une étude américaine. Qu'en est-il de son rôle dans la prévention de l'anémie ? Il semble confirmé. En effet, 100 g de saucisson couvre 10 % des besoins quotidiens en fer. Mais la palme revient au boudin noir, dont 100 g couvrent la totalité des besoins d'une femme non ménopausée.
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