L'Agence du médicament (ANSM) alerte dans une lettre d'information aux professionnels de santé sur le risque de migration de l'implant contraceptif à l'étonogestrel Nexplanon (laboratoires MSD). « Dix-huit cas de migration dans les vaisseaux sanguins, y compris l'artère pulmonaire, et dans la paroi thoracique ont été rapportés », indique l'agence du médicament. Dans 11 cas sur 18, il s'agissait de l'implant radio-opaque.
Les résumés des caractéristiques du produit (RCP) ont été modifiés. Après insertion, le professionnel de santé et la patiente doivent être capables de palper l'implant sous la peau du bras de la femme. Un implant non palpable doit toujours être localisé avant le retrait. Si l'implant n'est pas palpable, une imagerie doit être réalisée pour vérifier la présence dans le bras, TDM, échographie à haute fréquence ou IRM.
Si l'implant reste introuvable dans le bras, l'imagerie doit être envisagée au niveau thoracique, « car des cas extrêmement rares de migration dans le système vasculaire ont été rapportés », indique l'ANSM.
Après localisation d'un implant non palpable, « le retrait est recommandé sous guidage échographique », est-il précisé. Si l'implant est localisé dans le thorax, « une intervention chirurgicale ou endovasculaire peut être nécessaire pour le retrait ».
Le laboratoire MSD indique avoir mis en place des centres de formation avec des praticiens expérimentés à la pose afin d'accompagner les professionnels de santé dans leur apprentissage à l'utilisation de Nexplanon.
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature