VENTES
Drôle de bijou que ce mini-catafalque taillé dans un morceau du vrai tombeau de Napoléon, surmonté de la couronne impériale et porté par les ailes d'un aigle dont les griffes posent sur un globe d'agate bleu foncé. Un système d'agrafe permet de porter en broche ce joyau macabre qui se présente entouré d'objets souvenirs, de sabres de la première moitié du XIXe siècle et de tableaux de batailles. On y remarque aussi un beau portrait martial du général Baron d'Aboville qui servit sous l'Empire et la Restauration et laissa un bras à la bataille de Wagram.
Mercredi 28 février, 14 h, hôtel Drouot, salle 6, étude Rieunnier et Bailly-Pommery.
Une réplique d'époque du portrait de Louis XV par Van Loo ouvre la vente pour 40/60 000 F, mais c'est un délicat bouquet de roses d'époque romantique qui a été choisi pour la couverture, assorti d'une estimation de 200/300 000 F. Les antiquaires professionnels seront surtout attirés par deux meubles d'époque Louis XV « dans leur jus » et qui, vu leur état, doivent y mariner depuis longtemps. Il s'agit d'un secrétaire et d'une commode plaqués de laque, respectivement estampillés de C. Wolff et F. Rubestück et estimés 100 000 F et 200 000 F, dans un état de délabrement qui implique des frais de restauration difficilement évaluables par un particulier.
Jeudi 1er mars, 14 h, hôtel Drouot, salle 9, étude Blanchet et Joron-Derem.
Coulommiers
Le portrait d'un officier cuirassé du XVIIe siècle, armé d'un bâton de commandement, se trouve un peu seul au milieu de paysages campagnards et citadins fin XIXe-début XXe, signés d'Anty, Anglade, Empi, Adnet, Dubuc, La Villeon... et d'une grande « Fête arabe » de la même époque par Fernand Lantoine.
Dimanche 25 février, 14 h 15, 1, place du 27 août, étude Dapsens-Bauve et Bouvier.
Lyon
Amusant, à défaut d'être vraiment séduisant, le sujet de terre-cuite fin XIXe qui fait la couverture, où l'on voit une grand-mère frottant
vigoureusement les oreilles d'un jeune enfant grimaçant. Dans un genre plus classiquement saint-sulpicien, on remarque aussi les 14 stations d'un chemin de croix, peintes en rouge et bleu à la fin du XIXe et pas très faciles, tout de même, à disposer dans son couloir.
Côté tableaux, on a aussi le choix entre un beau paysage de Montezin et deux portraits d'enfants, un jeune aristocrate hollandais du XVIIe siècle et une fillette italienne du XVIIIe, un peu trop austères.
Mardi 27 février, 18 h, hôtel des Brotteaux, étude Anaf.
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