VENTES
La pièce phare de cette vente mobilière classique est une commode Louis XV plaquée de satiné et d'amaranthe, nantie de l'estampille de Delorme accompagnée, comme il se doit, du poinçon de jurande et couverte d'un marbre brèche « peut-être rapporté », précise le catalogue.
Rapporté ou pas, le meuble devrait dépasser 200 000 F. La vente comporte aussi quelques jolies pendules, comme un cartel rocaille plaqué d'écaille verte estimé (modestement) entre 20 000 et 25 000 F (on ne précise pas s'il est en état de marche) et un régulateur de table en acajou d'époque Empire, dû à Lépine, au mécanisme perfectionné, qui pourrait atteindre 60 000-80 000 F. Dans un tout autre genre, une pendule à cadran tournant portée par Trois Grâces, de style Louis XVI (et non d'époque) est tout de même créditée de 40 000-50 000 F.
Mercredi 7 mars, 14 h, hôtel Drouot, salle 5, étude Beaussant et Lefèvre.
VENTES
Marseille
Un masque Tchokwé du Congo donne la réplique à un autre masque Kété du Kasaï occidental et à une statuette féminine Senoufo de Côte d'Ivoire. Cette vente d'art tribal comporte aussi plusieurs bijoux tribaux plus ou moins rituels. Elle fait suite à une dispersion beaucoup plus classique de bijoux XIXe et XXe à base de perles, de diamants et d'autres matériaux précieux.
Dimanche 4 mars, 14 h 30 et 17 h, palais des Arts, étude Berquat.
Morlaix
En parlant d'arts de la table, voici quelques belles pièces d'argenterie anciennes. Une soupière d'époque Empire, une écuelle poinçonnée à Besançon au XVIIIe siècle et une cafetière messine d'époque Régence sont estimées chacune entre 35 000 et 40 000 F. Pour une grande ménagère XIXe (il y en a une de 204 pièces ciselée et armoriée, signée d'Odiot, et une autre de style Louis XVI de la maison Puiforcat), il faut compter 70 000 à 100 000 F. Mais on peut se contenter, pour 1 200 à 1 500 F, d'une douzaine de cuillers à moka en vermeil.
Lundi 5 mars, 14 h, 37-39, rue de Paris, étude Oriot et Dupont.
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