LE CHÂTEAU de Mongenan, en Gironde, c’est un grand vin de Graves mais c’est aussi un château, monument historique, construit en 1736 par le baron Antoine de Gascq, président du parlement de Guyenne. Sa propriétaire, Florence Mothe, en anime les lieux avec passion en organisant des expositions en relation avec le décor fin XVIIIe des lieux. L’exposition précédente, sur les symboles, utilisait par exemple, le temple maçonnique aménagé par Valdec de Lessart, héritier du baron de Gascq.
Pour la médecine au XVIIIe siècle, Florence Mothe a cherché à capter la modification de la sensibilité face à la maladie évoquée par des livres, des gravures et des objets. La seconde moitié du siècle voit les débuts de l’expérimentation. Les esprits éclairés encouragent l’inoculation, se prêtent aux séances de magnétisation collective autour du Baquet de Mesmer (clou de l’exposition, prêté par le musée des Hospices de Lyon) et se soucient de la prévention des maladies : développement de l’hygiène et des soins gratuits. Necker lance l’assistance prise en charge par l’État. Mais l’essentiel de la thérapie reste délivré par les apothicaires, dont l’exposition présente une vingtaine de pots de monstre (collection Claude Cavin).
Jusqu’au 17 décembre, château de Mongenan, 33640 Portets. Renseignements au 05.56.67.18.11. Série de conférences sur la médecine au XVIIIe le dimanche à 17 heures.
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