Pour l’Académie de médecine, la fermeture du Val de Grâce portera préjudice "à toute la médecine française"

Publié le 15/01/2015

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"Le Val de Grâce jouit (...) d’une réputation incontestable (...) et l’institution (...) connaît un rayonnement international"... Dans le débat sur la fermeture annoncé du plus célèbre hôpital militaire français, l’Académie de médecine a décidé de mettre à son tour son grain de sel. Jeudi, elle a donc pris position contre le projet sous forme d’un communiqué : "L’annonce de la fermeture de l’hôpital du Val de Grâce faite le 15 octobre dernier a profondément surpris, venant contredire les propos du ministre de la défense qui assurait dans un discours prononcé le 23 novembre 2013, dans le cadre du projet SSA 2020, vouloir conserver les neuf hôpitaux d’instruction des armées (HIA)", souligne l’institution de la rue Bonaparte, qui considère que le démantèlement du Val-de-Grâce "portera non seulement un grave préjudice au maintien du rayonnement du service de santé des armées mais aussi à toute la médecine française".

L’Académie de médecine rappelle en outre qu’un accord-cadre de coopération a été signé le 14 octobre 2014 entre l’Etat et l’Assistance Publique l’APHP, approuvé par l’ARS Ile-de-France avec un rapprochement coopératif entre le groupe hospitalier Cochin - Port-Royal et l’hôpital du Val de Grâce déjà engagé : "dès lors on pouvait espérer que le récent accord-cadre allait trouver là une de ses premières applications," estiment les Académiciens. Une idée de coopération, qui n’est pas très éloignée de la solution que propose l’ancien premier ministre François Fillon qui est député de la circonscription.


Source : lequotidiendumedecin.fr