LE TECHNÉTIUM 99 est le radioélément le plus utilisé en imagerie médicale : plus de 35 millions d’examens sont réalisés chaque année dans le monde. Il est fabriqué à partir du molybdène 99 (obtenu, dans un réacteur, par irradiation neutronique de cibles d’uranium enrichi). Mais plusieurs arrêts de réacteurs, vétustes (40 ans de fonctionnement pour certains), ont entraîné une situation de pénurie internationale qui s’est répercutée sur les services médicaux, contraints de réduire leurs programmes d’examens. Cette situation a été dénoncée en France par le Syndicat national de médecine nucléaire. Pour l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN), de telles situations vont se reproduire à court et moyen terme. Comme pour les réacteurs de production d’électricité, l’ASN recommande l’harmonisation des installations (réacteurs de recherche et installations de fabrication), anciennes ou en construction. Selon le gendarme du nucléaire, la solution n’est toutefois pas de prolonger l’exploitation des réacteurs anciens mais plutôt de mettre en place une concertation internationale : d’une part, pour optimiser l’utilisation du technétium 99, rechercher des méthodes alternatives de production et étudier le recours à d’autres méthodes d’imagerie médicale ; d’autre part, pour « construire un modèle économique robuste de production de ces radioéléments ».
Face à la pénurie de molybdène 99
Pour l’ASN, la solution passe par une concertation internationale
Publié le 17/09/2009
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Article réservé aux abonnés

1276104516F_600x_85148_IMG_18786_1253245663663.jpg
S. H.
- 0 RéactionsCommenter
- Partager sur Facebook
Facebook
- Partager sur X
X
- Partager sur Linkedin
Linkedin
- Partager par mail
Mail
Source : lequotidiendumedecin.fr
Pause exceptionnelle de votre newsletter
En cuisine avec le Dr Dominique Dupagne
[VIDÉO] Recette d'été : la chakchouka
Florie Sullerot, présidente de l’Isnar-IMG : « Il y a encore beaucoup de zones de flou dans cette maquette de médecine générale »
Covid : un autre virus et la génétique pourraient expliquer des différences immunitaires, selon une étude publiée dans Nature