Praticiens hospitaliers : remous à l'INPH

Publié le 05/03/2001
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Quelques mois avant la fin de son mandat de délégué général, le Dr Marcel-Louis Viallard quitte l'INPH (Intersyndicat national des praticiens hospitaliers), l'une des quatres grandes organisations représentant les médecins hospitaliers. L'ancien président du SNPHAR (Syndicat national des praticiens hospitaliers d'anesthésie-réanimation) va s'occuper à Vannes d'une structure de prise en charge de la douleur et de soins palliatifs ; il était à l'INPH depuis près de dix ans.
Le Dr Viallard quitte la maison en souhaitant que « les mêmes n'y occupent pas toujours les mêmes mandats », en regrettant la ligne choisie par son intersyndicat sur certains dossiers, en souhaitant que la charte qui régit le fonctionnement et affirme les convictions de l'INPH soit à la fois « appliquée et modernisée », et en appelant à la « recomposition réelle du paysage syndical » médical hospitalier.
Prenant acte de ce départ, la présidente de l'INPH, le Dr Rachel Bocher, indique que «  la porte de (son) organisation sera toujours ouverte au Dr Viallard s'il souhaite revenir  ».
Deux organisations envisageraient de s'engouffrer dans la brèche ouverte par l'ancien délégué général et de quitter à leur tour l'INPH : l'AMUHF (Association des médecins urgentistes des hôpitaux français, 700 adhérents), qui n'approuve pas la position prise par l'Intersyndicat sur la réforme des études médicales et demande un fonctionnement plus «  démocratique  » de l'organisation ; le SNPAC (Syndicat national des praticiens adjoints contractuels, 3 000 adhérents), qui conteste la représentation, au sein de l'INPH, de ses différentes composantes.

K. P.

Source : lequotidiendumedecin.fr: 6870