E N fin d'études de médecine, Marcus Mulcahy doit faire un stage en gynéco-obstétrique, ailleurs que dans sa fac. C'est son premier jour. Il est impatient de descendre au bloc opératoire de gynéco, même si on l'a prévenu que le patron, M. X., a un caractère difficile. Entrée en salle d'op. M. X., « habillé » attend que l'anesthésiste lui fasse signe qu'il peut y aller. « Bonjour M. X. Je m'appelle Marcus Mulcahy, un des étudiants de Birmingham. » Pas de réponse. M. X. n'a peut-être pas entendu, pense Marcus, qui essaie à nouveau : « Bonjour, M. X. Je suis un de vos nouveaux étudiants. » A ce moment, M. X. se lève, passe sous le nez de Marcus sans le regarder, se dirige vers la table d'opération et commence à opérer.
Marcus se fait discret. De quoi s'agit-il ? Pour le savoir, il consulte au mur le tableau opératoire : « Ablation de kyste ovarien droit ». L'intervention avance, sous l'œil attentif de Marcus. M. X. extrait non pas un kyste mais... un bébé garçon.
Marcus a retenu deux leçons de cette matinée : « Premièrement, si vous êtes chirurgien ou tout autre médecin enseignant, s'il vous plaît, faites un effort pour communiquer avec vos étudiants et, deuxièmement, ne croyez pas tout ce que vous voyez sur le programme opératoire. »
« BMJ » du 17 février 2001.
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